Bonjour !
Après le premier épisode, écrit au printemps 2007, voici le suivant rédigé aussi il y a presque huit années. Il s'agit de la suite de "Un passé recomposé".
Là encore, j'ai repris les passages mal écrits, mal orthographiés ou alambiqués.
Voici donc l'épisode 2 : Angel Grove et le reste du monde. Dans un premier temps, voici les deux premiers chapitres.
Bonne lecture...
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Après le premier épisode, écrit au printemps 2007, voici le suivant rédigé aussi il y a presque huit années. Il s'agit de la suite de "Un passé recomposé".
Là encore, j'ai repris les passages mal écrits, mal orthographiés ou alambiqués.
Voici donc l'épisode 2 : Angel Grove et le reste du monde. Dans un premier temps, voici les deux premiers chapitres.
Bonne lecture...
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CHAPITRE 1
Pillage
Le jour venait à peine de se lever sur Angel Grove. Les cloches de l’église avaient retenties six fois. Les premiers mouvements de circulation automobile fluctuaient sur les principaux axes routiers de la commune. Quelques chiens errants trainaient par-ci, quelques jeunes écoliers attendait paisiblement le bus par-là.
Angel Grove. Décidément, ce petit bout de terre habitée ne connaîtrait plus jamais un quotidien paisible ! Trois semaines auparavant, la cité avait été très sérieusement secouée par une attaque ennemie venant de l’espace. Pour les habitants, l’existence d’extra-terrestres n’était plus à remettre en cause : ils avaient souvent pu les découvrir dans les médias, où même les croiser dans la rue. Il est arrivé une fois ou une vieille dame, qui témoignait devant les caméras de la télévision locale, trouvait étrange les jours où elle ne croisait pas de monstres en sortant de chez elle, la fréquence des attaques étant soutenue. La vie des habitants s’était malheureusement accommodée au risque d’être menacée dans la minute qui suivait.
Le dernier passage alien avait laissé des traces. Nombreux étaient les commerces qui n’avaient toujours pas rouverts leurs portes, suite aux graves dégâts causés par le géant Goldar, envoyé de première ligne de la garde militaire du démoniaque Seigneur Zedd et de sa compagne Rita Repulsa. Aussi, le petit parc, situé près de la maison des jeunes, des établissements scolaires, et entourant le lac de la ville, restait désespérément fermé pour travaux. La moitié des arbres centenaires avait été dévastée ; la faune n’était plus que de l’histoire ancienne dans certains recoins du parc.
On pouvait qualifier le paysage de chaotique. Mais, aussi surprenant et déplacé que cela puisse paraître, la situation avantageait certaines personnes. Quelques pilleurs profitaient des boutiques désertes pour se remplir les poches. Trois voleurs étaient justement en train de sévir dans une supérette de produits informatiques. Ils n’avaient pas vraiment la carrure ni les manières de casseurs professionnels mais ils réussissaient, au grand dam des passants, à dévaliser les rayons : ordinateurs, modems, jeux vidéos, tout y passait. Les trois casseurs étaient juste équipés d’un pied de biche, d’un pistolet d’alarme et d’une petite Jeep ou s’entassaient déjà toutes sortes d’objets venant de diverses boutiques.
A quelques dizaines de mètres de la scène, deux jeunes peu téméraires restaient cachés derrière des buissons, observant les voleurs. L’un était brun, maigre, avec un air benêt, et l’autre, bien plus enveloppé, coiffé d’une queue de cheval, mais tout aussi niais. Ils étaient habillés de belles vestes en cuir.
- Tu vois, Skull, dit le plus gros des deux, un jour, on passera à l’étape supérieure. Hier, on a tiré ces deux vestes en cuir, mais aujourd’hui, on pourrait piquer des ordinateurs puis les revendre !
- Chouette ! Des ordinateurs ! Tu crois que je pourrai en profiter pour ouvrir une salle de jeux en réseau ?
- Imbécile ! Tu as la salle ?
- Ah ben non, c’est vrai. Et si on les revendait ?
- Qu’est ce que je viens de te dire, abruti ?
- Tu viens de me dire que j’étais un imbécile…
- Oui, et je confirme. Ecoute-moi bien, Skull. On vole des ordinateurs et les accessoires qui vont avec, puis on les revend autour de nous, ou dans des marchés, ou même des vide-greniers. Imagine le pognon qu’on va se faire avec tout cela. Mon idée n’est-elle pas magnifiquement resplendissante ?
- Si, elle est resplendissement magnifique, Bulk ! Tu m’épateras toujours ! Et on commence quand ?
- Observons d’abord la technique avec laquelle ces trois pros effectuent le vol. On peut déjà supposer que l’alarme a été désactivée par leurs soins. A moins qu’elle n’était déjà hors-service.
- T’es un génie Bulk ! Comment tu sais tout ça ? Tu as mené des investigations ? Ton oncle est expert en alarmes ? Ou peut-être un voleur professionnel ?
- Réfléchis, imbécile ! L’alarme aurait sonné si elle était toujours en état de marche ! Des fois je me demande ce qu’un intellectuel comme moi fait avec un abruti comme toi. Bon, silence et observons.
Skull s’exécuta et ne dit plus un mot. Il avait toujours un peu peur des réactions de son camarade, qui était aussi idiot que grincheux.
Bulk était sûr de réaliser un gros coup dans les prochaines heures. Si ces trois casseurs y arrivaient, pourquoi pas lui ? Entre excitation et jubilation, il se prenait déjà pour un cador de la distribution illégale de matériel informatique tombé du camion. Il avait hâte de passer à l’action. Et la chance allait bientôt lui sourire.
Soudain, les trois cambrioleurs s’enfuirent du magasin, montèrent dans leur Jeep et s’échappèrent à toute vitesse, pour une raison que Bulk et Skull ne connaissaient. Tant pis, se dit Bulk, c’était une occasion non négligeable.
- Skull, c’est maintenant ou jamais ! Tu me suis ?
- Oui, je t’accompagne. C’est maintenant ou jamais.
En effet, Skull avait la fâcheuse manie de répéter ce que Bulk disait, ce qui irritait ce dernier. Il faut dire qu’un rien pouvait irriter Bulk...
- Skull, à trois on y va. Un, deux…
- C’est parti !
Skull s’était élancé avant le décompte, mais sans conséquences immédiates. Bulk le rejoignit dans la foulée.
- Tu as vraiment une tête dépourvue de neurones, mon ami Skull. J’avais pas encore dit trois.
- Trois ! J’y vais ! C’est parti !
- Stop ! Viens Skull. Ecoute-moi, écoute-moi bon sang ! Suis mes directives. Glissons-nous dans la supérette sans trop faire de bruit. Il est encore tôt mais on ne sait jamais.
Bulk observa autour de lui. Il vit au loin un individu qui approchait. Mais il ne faisait pas encore assez jour pour qu’il puisse voir à qui il allait avoir à faire.
- Vite Skull, rentre avec moi dans le magasin, chuchota Bulk. Si c’est un flic il ne faut pas qu’il nous voie.
- Ca marche, j’arrive ! cria maladroitement Skull.
- Mais chut, abruti, répondit Bulk tout bas.
Trop tard. Les deux amateurs furent repérés. L’individu dans l’ombre s’approcha de plus en plus vite.
- Mais que faites-vous donc ici, vous deux, dit cette troisième personne.
- Euh… c’est pas moi ! répondit Skull… mais…
- C’est le Ranger Rouge ! s’exclama Bulk.
Debout devant eux, les bras croisés et les poings serrés, le Power Ranger Rouge se tenait droit. Son casque masquait une certaine surprise.
- Oui, en effet, répondit-il. Je viens botter le train aux casseurs comme vous. Vous rendez-vous compte de ce que vous êtes en train de faire !
- Non, on venait juste… on venait juste se cacher… prétexta Bulk.
- Oui, on jouait à cache-cache Bulk et moi… ajouta Skull, s’enfonçant de plus en plus dans sa stupidité.
- Et, ces débris ? Ces carreaux cassés ? Ce n’est pas vous, peut-être ? Et puis, il à l’air de manquer un sacré nombre de choses dans ce magasin. Le vol est interdit, vous devez le savoir, non ? En plus, vous êtes vous-mêmes agents de police il me semble ?
- Oui mais ça ne nous empêche pas de carotter quelques… scanda maladroitement Skull.
- Tais-toi, dit Bulk. Non, ce sont… d’autres gens. Ils étaient trois tout à l’heure… ils ne sont pas loin…
- En fait, on les a vu… et on voulait prévenir la police, mentit Skull.
- Attendez une seconde, intercepta le Ranger Rouge, qui recula précipitamment.
Le Ranger venait de recevoir un appel par le biais de son communicateur. Il se retira encore de quelques pas, de façon à laisser la future communication suffisamment discrète pour ne pas être entendue.
- Ici Jason, j’écoute.
- Jason, c’est Trini. Zack et moi venons d’intercepter trois personnes en Jeep transportant plusieurs dizaines d’ordinateurs. Tu peux venir ?
- Oui, si tu veux. Si tu as besoin de moi pour trois ridicules casseurs du dimanche, alors je suis ton homme !
- Merci. On n’est pas loin de toute façon. Salutations !
Le Ranger Rouge s’avança de nouveau vers Bulk et Skull.
- Bon vous, je vous laisse. Mais ne vous avisez pas de voler le moindre objet, la moindre marchandise. Sinon, on s’occupe de vous, d’accord ! Rentrez-donc chez vous. On est samedi, vous n’avez pas autre chose à faire, surtout de si bonne heure ?
- Euh... si, on va… on va s’en aller, dit Skull, tout tremblant.
- Oui, si on allait à la bibliothèque Skull ? Merci et au revoir, Power Ranger… ajouta Bulk, qui n’avait plus du tout envie de voler quoi que ce soit.
Et les deux acolytes s’enfuirent en courant sans trop savoir où aller. Jason riait dans son casque : Bulk et Skull avait pris ses menaces très au sérieux. Il se téléporta auprès de Trini et Zack.
Lorsqu’il arriva, Trini et Zack parlaient virulemment avec l’équipage de la Jeep, qui avait l’air plutôt agité.
- Ce n’est pas parce que vous avez des costumes de couleur que je ne vous planterai pas un coup de poignard dans la jambe, dit l’un des trois casseurs.
- Pardon ? répondit Zack. J’aimerai bien voir ça. On est là aussi pour faire respecter l’ordre.
- Va voir ailleurs si j’y suis, avec ton déguisement minable. J’emmerde les Power Rangers. Vas-y, démarre !
- Zack, Trini, cria Jason, écartez-vous !
- On vous ratatine comme des lapins morts le long d’une autoroute !
Zack, le Ranger Noir, et Trini, la Ranger Jaune, furent projetés au passage de la voiture.
- Aie ! J’ai mal à la jambe ! cria Zack de douleur.
- Moi c’est mon bras ! ajouta Trini, allongé par terre.
- Téléportez-vous au Centre de Commandes, je m’occupe d’eux ! Vite, mon pistolet-laser, que je vise leurs roues.
Jason sortit son arme de poing et toucha les deux pneus arrière sans trop de mal, étant donné la proximité de la Jeep.
- Salaud de Ranger ! Vite, passe-moi l’opinel ! Je vais lui arracher la tête !
- On y va tous ensemble ! Il va mordre la poussière !
Jason les vit arriver, armés d’opinel, de couteau, et même d’une machette. Il ne savait pas si son uniforme allait supporter tout cela. Il en avait déjà vu d’autres, notamment le glaive de Goldar. Mais avaient-elles le même impact que des armes créées par l’homme, sachant qu’il ne devait en aucun cas anéantir des civils ?
- On va te faire la peau, Ranger ! dit le premier.
- Tu veux un coup de whisky avant de crever comme un rat ? ajouta le second.
- On va t’éclater les dents ! ricana le troisième.
- Oh mais je veux voir ça ! intervint alors une quatrième voix venant des airs.
Un sabre à tête de tigre, tenue par un individu, désarma en une fois les trois agresseurs. Jason était soulagé.
- Mon ami ! Tu ne pouvais pas tomber mieux ! Je ne sais pas ce que je devais faire.
- On les emmène au commissariat le plus proche, dit Tommy. Allez mes petits.
- Mais comment t’as fais ça mec ? ajouta un des trois casseurs, désarmé, et désemparé.
- Secret de famille, ria Tommy. Allez, suivez-moi. Le premier qui fait un faux pas aura le privilège de se prendre une jolie correction de la part de mon sabre qui parle.
- C’est ça, prends-nous pour des cons, répondit le même casseur. Un sabre qui parle…
- Ben non, ça n’existe pas, un sabre qui parle, sortit Saba, le sabre du Ranger Blanc.
- Tu vois, sale Ranger, même ton sabre il me dit qu’un sabre ça ne parle pas donc… quoi ?
Tommy et Jason rirent. Ils venaient une fois de plus de dissuader des délinquants de profiter du chaos d’Angel Grove afin de réaliser des emplettes illégales à titre gratuit. Cela faisait la quatrième fois en trois semaines.
- Jason, on les emmène au commissariat, puis on file au Centre de Commandes. Zordon voulait tous nous voir. Personnellement, j’aurai préféré retourner me coucher mais c’est comme ça. Et toi ?
- Je ne sais pas trop, bailla Jason. Si Zordon a dit…
Les deux jeunes Rangers emmenèrent les voleurs à la police, puis se téléportèrent vers leur Centre de Commandes, où tous les autres Rangers les attendaient.
CHAPITRE 2
L’inconnu de la planète naine
Le laboratoire du Palais Lunaire était en train de produire des armadas de patrouilleurs, sous le regard attentif du scientifique Finster, qui avait reçu comme consigne, de la part du grand Seigneur Zedd, d’imaginer une nouvelle génération de combattants. Il n’avait pas de délai, mais le Seigneur Zedd avait dit qu’il passerait voir l’avancement des travaux assez fréquemment. Et il n’était toujours pas venu. Selon Finster, le Seigneur avait des choses plus importantes à faire, peut-être qu’il préparait de nouvelles offensives contre la Terre, et contre les Power Rangers.
Goldar entra dans le laboratoire, et prit la parole.
- Finster, le Seigneur Zedd tient de nouveau une assemblée extraordinaire et il souhaite que tu sois des nôtres.
- Très bien, j’arrive tout de suite Goldar.
- Nous t’attendons dans la grande salle. Le Seigneur Zedd aurait des révélations importantes à nous faire. J’ai hâte de l’écouter.
Les deux aliens se rendirent rapidement vers la conférence. La salle était sombre et peu éclairée. Il n’y avait pas grand monde dans l’auditoire : Baboo, Squatt, quelques volatiles tengas, ainsi qu’un monstre jaune qui leur était encore inconnu. Le Seigneur Zedd siégeait comme un véritable maître de guerre sur son trône : il était comme à l’accoutumée accompagné de nombreux serpents. La sorcière démoniaque Rita Repulsa se tenait debout à sa gauche, son maléfique sceptre entre ses deux mains.
- Mes chers amis, commença Zedd, si vous êtes ici, c’est parce que je dois répondre à certaines questions que l’on m’a récemment posé. La question était la suivante : pourquoi nous n’attaquons que la zone d’Angel Grove ? La question a le mérite d’exister.
Zedd pointa du doigt le monstre jaune et poursuivit son discours.
- Je demande à Sariu de venir me rejoindre.
Le monstre s’exécuta. Rita s’avança et relaya son mari.
- J’ai l’honneur de vous présenter Sariu, prince de Pluton. Il a été l’un de nos plus fidèles alliés pendant que nous combattions Zordon dans le but d’envahir la galaxie. Sariu est sans conteste notre allié qui maîtrise au mieux l’histoire des forces du mal, mais il a su aussi être un espion hors pair. Son retour parmi nous, nous procure une immense joie. Je le considère comme un ami, un frère, et le Seigneur Zedd pense aussi extrêmement de bien de lui, et à juste titre. Sariu va vous expliquer la cause de nos attaques sur Angel Grove, seulement sur Angel Grove.
- Merci ma reine, dit Sariu. Je crois que Rita Repulsa a tout dit sur moi. La raison des agissements armés réservés à cette partie de la Terre est très simple. Il faut remonter à plusieurs milliers d’années pour retrouver l’origine de nos offensives sur Angel Grove, lorsque ces lieux n’étaient que des champs et des petits bois. Le Seigneur Zedd dominait alors une bonne partie de ce système solaire, et la planète Pluton, que je gouvernai en binôme avec Dimeriu. Nous étions à la tête d’un bon millier de combattants à la disposition des forces du mal. Un jour, les troupes de cet infâme Zordon lancèrent une puissante stratégie de désarmement sur Pluton, car nous étions des alliés du Seigneur Zedd. Dimeriu fut tué. Alors, j’ai demandé vengeance et le Seigneur Zedd m’a écouté. Nous avons imaginé une attaque dévastatrice. Sur Pluton, poussait alors un grand nombre de végétations différentes et assez rapidement. Mais la plupart des plantes dégageaient des produits toxiques hautement meurtriers. Tu te souviens de ça, Zedd ?
- Oui, bien évidemment, c’est l’une de nos plus belles prestations. Mais je t’en prie Sariu, poursuis ta très belle explication.
- Très bien, merci, mon ami. Nous avons rassemblé toutes nos troupes pour un départ imminent sur la Terre. Nous avons aussi emporté de nombreux bulbes de plantes toxiques afin de les planter vers la Terre, afin d’anéantir toute forme de vie humaine. Les bulbes en eux-mêmes n’étaient pas dangereux, c’est lorsqu’ils étaient plantés que la mort pouvait survenir si l’on respirait l’essence naturelle de cette flore. Ce plan était nommé « la plantation des anges », car nous croyions aux anges, tout comme certains de ces humains de malheur ! Nous pensions cependant que les anges seraient de notre côté.
- Et ils l’étaient : notre plan a réussi, continua Zedd. L’armée de Zordon avait été vaincue. Mais Zordon restait introuvable. Alors, satisfait de notre écrasante domination, nous sommes retournés sur nos planètes respectives. Nous avons trouvé par la suite le moyen d’arrêter la pousse des plantes sur Pluton, et sur les autres planètes concernées par ce fléau qui aura finalement tué autant de terriens que de plutoniens, si l’on devait dresser un bilan.
- Et cette flore a disparu définitivement de ces planètes, progressa Sariu. Seulement, ce que l’on ne savait pas, c’est que malgré le parfum mortellement respirable, ces plantes décuplaient notre force et notre puissance au combat par dix, qu’elles soient plantées ou non ! Et nous nous en sommes rendu compte trop tard. Zordon avait trouvé un moyen d’isoler les plantes sur la Terre, mais il se rendit vite compte que sur les terriens, les plantes ne procuraient aucune force surhumaine.
- Alors Zordon isola les plantes dans un coffre géant, reprit Zedd. Il l’a ensuite caché quelque part dans cette zone géographique nommée aujourd’hui Angel Grove. Malheureusement, nous ne savons nullement où ce pourri d’humain l’a caché. Mais voilà la raison pour laquelle nous n’attaquons qu’Angel Grove. Malgré que ces plantes soient encore cachées aujourd’hui, sans doute enfouies très profond, leur force agit toujours sur nos monstres. Si l’on attaquait ailleurs sur Terre, nos pouvoirs seraient très limités.
Goldar venait de comprendre. Il n’avait jamais osé poser cette question sous peine de contrarier le grand Seigneur Zedd. Finster parut aussi satisfait de ces révélations dont il ignorait complètement l’existence.
- La séance est levée, annonça alors Zedd. Si vous avez des questions, c’est à Rita. Il faut que je m’entretienne avec mon ami Sariu, et Finster. Finster, emmène-nous vers ton laboratoire.
- Très bien, maître.
- C’est donc vous, Finster, dit Sariu. Je vous dois une fière chandelle de m’avoir fait revenir dans le temps. Rita m’a parlé de votre fabuleuse invention. Pouvons-nous envisager une production en série de l’appareil ?
- Et bien, c’est-à-dire que l’appareil a une durée de vie très courte. Le prototype n’a fonctionné que deux fois. J’ai bien peur de créer un choc temporel très violent en cas de nouvelle tentative.
- Oui, je comprends très bien. Ne risquons de perdre cette nouvelle chance de mater Zordon et son serviteur électronique sur pattes, ce maudit Alpha 5 ! Et dire que nous avions réussi à modifier ses données, il y a si longtemps, tu t’en souviens, Zedd, c’était avec notre fabuleux monstre, comment s’appelait-il, déjà ?
- C’était le Babouin à flèches venimeuses, précisa Zedd. Mais, Finster, c’est toi qui avait imaginé cette créature ?
- Oui, c’est exact, c’était à mes débuts.
- Trouve une possibilité d’améliorer un de tes monstres de manière à ce qu’il devienne la seconde version du Babouin à flèches venimeuses, s’impatienta Zedd. Tu dois pouvoir y arriver !
- C’est une excellente idée, j’approuve ! félicita Sariu. Je suppose que ce monstre ne sera pas utilisé pour chercher le coffre mais pour anéantir ces jeunes… comment les appelles-tu déjà ?
Zedd devint rouge écarlate. Le fait de penser aux six adolescents qui luttaient contre les attaques des forces du mal, l’irritait, et le rendait fou de rage. Mais il sut se contenir pour ne pas laisser l’impression à Sariu qu’il perdait son sang-froid. Il voulait montrer qu’il gérait la situation.
- Ce sont les… Power Rangers. Tu auras sans doute l’occasion de te frotter à eux. Mais je pense que ta priorité est de récupérer ce coffre.
- Tu as tout deviné. Pendant que le Babouin à flèches venimeuses fera diversion auprès de ces… Power Rangers, j’irai chercher les plantes. Pourras-tu envoyer quelqu’un pour m’aider ?
- Oui, tu auras Goldar, Squatt, Baboo, avec quelques patrouilleurs. Je te présenterai cette équipe tout à l’heure. A notre victoire !