Timespace a écrit:Si tu veux.
Ah non, ce n’est pas si je veux. C’est la définition exacte. Ce n’est pas moi qui l’invite et mon but n’est pas de t’embêter je te rassure.
Timespace a écrit:J’ai vu Rome et ça m’a choqué quand même. Bien sûr, de nombreux passages de Rome m’avaient aussi énormément choqué.
Rome est très sobre par rapport à la sexualité ou la cruauté dans Spartacus.
Et je ne parle pas de certaines morts horribles dans Walking Dead.
Dans un autre style, un petit peu déviant sur la nature humaine, Nip/Tuck n’est pas mal non plus.
Timespace a écrit: Si c’est implicite, ça ne devrait pas me gêner. Du sexe implicite, j’en ai moi-même mis un peu dans ma propre fanfic. L'essentiel pour moi est que ce soit au service du scénario et pas juste histoire de racoler les lecteurs.
Il y aura de l’implicite dans des scènes d’amour, mais également du fanservice, je ne le cache pas, pour bien marquer la déviance et la perversité de certains personnages. Mais ça sera au service du scénario et du background des persos.
Timespace a écrit: Au risque de paraître naïf, je ne crois pas qu’il n’existe dans le monde que des gens comme les personnages de Rome ou de Game of Thrones. Ça existe bien sûr mais tout le monde n’est pas comme ça et heureusement.
Attention, je n’ai pas dis que tout le monde était comme ça. J’ai dis que le monde dans lequel nous vivons l’était.
Heureusement, tout le monde n’est pas comme ça et nous trouverons dans ma fiction des personnages qui n’auront pas besoin de devenir pourris comme les autres pour s’en sortir.
Ils seront confrontés à cette pourriture. Certains s’y soumettront, d’autres la surmonteront. D’autres encore seront pourris au départ et s’émanciperont de cette attitude. D’autres feront l’inverse.
Timespace a écrit:Et même si c’était le cas, ça ne rendrait pas ce genre de personnage plus attachant. Ni forcément plus intéressant d’ailleurs.
Là aussi, attention à ne pas dénaturer mes propos.
Je n’ai jamais dis qu’ils étaient plus attachants.
J’ai dis qu’ils étaient différents. Ils offrent un panel plus large de personnages où tout n’est pas manichéen. On n’est pas obligatoirement un gentil ou un méchant. On a une histoire, on s’en crée une, et on devient quelqu’un, avec des bons et des mauvais côtés. La balance s’équilibre parfois. Et parfois non.
Mais ça évite les personnages tous lisses.
Timespace a écrit:Après, le fait de montrer du sexe et des massacres dans les séries n’est pas forcément illégitime mais, moi, ça ne me plait pas. Ça me fait l’effet d’un voyeurisme assez désagréable. D’autant que, souvent, c’est fait uniquement pour racoler le téléspectateur. Par exemple, dans Rome, la scène d'inceste entre Octave et Octavie, c’était complètement gratuit. On n’en reparle même plus après (ce qui n’est pas un mal, d’ailleurs).
Au contraire, la scène d’inceste est utile puisque Octavie se réduit à ça pour espérer soutirer des informations à son frère. Son frère joue volontairement son jeu pour la mettre plus bas que terre après ça. Ca assoit l’intelligence d’Octave et ça rend Octavia un petit peu plus paumée.
C’est utile au scénario.
Ensuite, le fait qu’on les voit brièvement, ça a surtout le but de rendre la chose encore plus malsaine dans l’esprit du spectateur. Ca marque. C’est fort. Là on ne s’imagine plus, on voit l’horreur. C’est encore plus efficace.
Donc pour cette scène, comme pour d’autres, et dans d’autres séries, on va choquer le spectateur. Je trouve ça efficace moi.
Après j’ai bien compris que nous n’avions pas les mêmes points de vue.
Timespace a écrit:C’est souvent ce qu’on me dit. J’ai beaucoup de mal à comprendre ce point de vue. Ce qui fait qu’un personnage est creux ou non, c’est surtout son histoire. Je ne vois pas pourquoi un personnage gentil ne pourrait pas avoir une bonne histoire. Après, il faut aussi que les personnages soient attachants et, là, pour moi, le fait qu’ils soient gentils aide beaucoup (même s’il peut arriver aussi que j’aime bien un méchant).
On en revient à ce que j’explique plus haut. Etre à dominante gentil ou méchant n’est pas le problème. Le problème c’est d’avoir des personnages trop manichéens.